Nous essayons tant bien que mal de nous adapter au fuseau horaire de San Francisco. J'ai même mangé à 21 h le soir de mon arrivée alors qu'il était minuit dans mon Québec chéri. Mais immanquablement, dans les environs de 5 h, nous sommes prêtes à commencer notre journée, sans être totalement reposées. Nous patientons généralement jusqu'à 7. Certes, nos journées commencent tôt, mais elles se terminent aussi plus tôt, alors que l'appel de nos lits se fait pressant.


En arrivant à SF, dans un Uber et en compagnie de Stephan, un Parisien, nous avons découvert que la brume tombait sur la ville vers 19 h et ne se dissipait qu'en début d'après-midi le lendemain. Nous avons donc eu droit, pour notre première soirée, à un climat venteux et fort frais - comparé aux trente degrés connus à Monrial. Dans cette grisaille et avec la fatigue, rien ne semblait tentant dans le pays de l'oncle Sam.


Toutefois, dès le lendemain et sous le soleil, Sans Francisco nous a carrément éblouies. Nous avons commencé notre visite par le port de San Francisco. Il y a là beaucoup à voir et à faire. Nous avons aimé rencontrer les otaries du pier 39 qui vont se faire griller la couenne sur les quais. Nous avons aussi pris de multiples photos de l'île d'Alcatraz (que nous visiterons bientôt) et des ponts, navires, voiliers qui s'offraient à nous. En arrière-plan en permanence : de jolies maisons couleurs pastel juchées sur les montagnes et encadrant la Coit Tower. Un fort beau spectacle. Nous avons ensuite marché jusqu'à cette fameuse Coit Tower et abandonné l'idée de se rendre tout en haut devant l'heure et quelques qu'il nous aurait fallu patienter. "Avez-vous mieux à faire, êtes-vous attendus ailleurs?", demandait l'employée en riant à ses clients. Bah... nous oui.


Nous avons ensuite visité le musée de la Beat generation (avec Jack Kerouac à sa tête) - sympa, sans plus - et remarché jusqu'au pier 5 où nous nous sommes reposées un peu.


Pour souper, nous avons mangé dans un petit resto grec, repas take out parce que tout était plein. Nous avons mangé en vitesse et sommes rentrées à l'hôtel pour nous protéger du froid avec un café et un chocolat chaud dans les mains.


C'est fou de d'acheter un chocolat chaud en juillet, que j'ai dit au serveur. C'est le mois le plus froid de l'année qu'il m'a répondu.


On a le sens du timing faut croire...