Plan de match de samedi (mis à part s'empresser d'aviser l'accueil que notre fenêtre est toujours fermée) : photo du célèbre Moulin Rouge (à défaut d'avoir l'argent pour y voir un spectacle ;) ), arrêt dans le Musée de la vie romantique, puis visite guidée au Cimetière du Père-Lachaise.

On nous avait prévenu sur le net que le musée était petit. Il l'était en effet. Sans doute trop petit pour valoir le déplacement (heureusement que le Moulin Rouge était à la même station). Sur le site du musée : un minuscule, mais magnifique jardin où on oublie quelques secondes qu'on est à Paris. On peut y prendre la thé.

Après dîner, un peu de shopping pour les souvenirs. (J'ai écrit "shopping" sans même m'en rendre compte, dans la capitale de la France, l'anglais est partout, il me faudra écrire là-dessus... Et l'ironie de la chose, c'est que souvent, lorsqu'on ouvre la bouche, on nous répond en anglais, sans même porter attention aux mots qu'on prononce...) Le temps consacré au magasinage passe à toute allure et on s'empresse de payer nos petites acquisitions avant de gagner le métro, direction station Père-Lachaise. Nous arrivons à l'heure et trouvons facilement le guide. Il nous fait bonne impression, je suis emballée d'avoir ma première visite à Paris. Arrêt aux petits coins : pas de siège où se poser les fesses, pas de papier non plus (sauf du papier essuie-tout qui a trainé par terre). Les vieilles françaises râlent, nous aussi. Le guide prévient le groupe que leurs "cousins caribou (et/ou) sirop d'érable" sont parmi eux. Tout le monde rit. On se met même sur le dos d'une autre Québécoise qui pose trop de questions. Si elle semble bien à l'aise avec ce rôle de "souffre-douleur", ça m'enlève un psy le goût de participer. Le guide se répète beaucoup et son humour grivois nous amuse très peu. Le reste du groupe, par contre, se marre. Si la moyenne d'âge est de 45 ans, le guide mentionne à plusieurs occasions que nous sommes un groupe de jeunes... J'imagine que les gens qui visitent des cimetières ont habituellement dans les 60 ans... Ou plus? Il nous avait prévenu que nous pourrions partir après Oscar Wilde (on serait près d'une station de métro), soit après 2h d'arrêts aux tombes d'inconnus, mais nous marchons depuis 3h quand la tombe de Wilde nous apparaît, comme l'eau au milieu du désert. On s'enfuit donc du cimetière, les jambes mortes (jeu de mots involontaires). Direction auberge pour un dodo dès 21h45.