Après une nuit de sommeil entrecoupée de ronflements et de Gravol, nous étions prêtes pour notre première vraie journée à Paris. Le déjeuner fourni par l'auberge nous rassasiant complètement (continental, mais frais), nous sommes partis en direction de l'Arc de Triomphe. Première ballade de métro sans anicroche, même si dès la deuxième station, une voix à l'intercom nous prévenait que des pickpocket se trouvaient peut-être à bord... Rassurant. L'Arc de Triomphe s'impose et nous apercevons un gros autobus orange qui propose de nous apporter dans huit sites majeurs de la ville. Hop on, Hop Off, (c'est fou comme l'anglais est omniprésent ici) l'autobus repasse aux vingt minutes et ce, jusqu'à 17 h. Le plan nous convient, nous pourrons rayer de notre liste de nombreux classiques. Destination Champs Élysées, Tour Eiffel (si imposante), le Louvre (que nous visiterons vendredi), le musée d'Orsay, l'Opéra, la place de la Concorde et plus encore. Nous nous arrêtons pour visiter Notre-Dame. Elle est magnifique. Le trajet sur le bord de la Seine est de toute beauté, tout comme les ponts qui l'enjambent. Le retour se fait à bord de l'autobus, et nous passons nous faire une petite épicerie pour notre souper. Notre habituelle "séance Wi-Fi" sur la terrasse de l'auberge nous conduit à faire la connaissance de Louis et Louise (les expressions de Louis (Etait-ce simonac?) m'ont tout de suite révélé qu'il était Québécois), un couple dans la cinquantaine originaire de l'Outaouais qui n'avait que de bons mots sur Paris. Plus tard ce soir-là, j'entamerai aussi la conversation avec un homme de Vancouver... Comme quoi le Canada n'est jamais bien loin.

Après deux jours à Paris, nous ne pouvons qu'admettre que les employés au service à la clientèle (restos, stations de train) sont loin d'être courtois... Les Parisiens n'ont pas la réputation qu'ils ont pour rien. Et nous comprenons mieux pourquoi les Québécois ont cette réputation d'être sympathiques et chaleureux. C'est comme si les employés parisiens nétaient là que pour recevoir un salaire... Comme s'ils ne comprenaient pas qu'en échange, ils doivent nous rendre service. Répondre à nos questions. Peut-être sont-ils blasés, trop de touristes... Certes, ils ne sont pas tous ainsi, mais ça nous semble être la majorité. A suivre...