Retour de Versailles vendredi matin.

Re-attente pour avoir accès à notre (nouvelle) chambre. Il faisait 34, sans humidex. On a donc demandé à ce que notre fenêtre soit ouverte. (Les fenêtres ne s'ouvrent que de l'extérieur...) Aujourd'hui, dimanche, notre foutue fenêtre est toujours fermée. Cinq demandes plus tard... Heureusement, il fait moins chaud, mais n'empêche, on étouffe dans notre chambre.

Le plan de match de vendredi soir c'était le Louvre. On se disait : RER à l'air climatisé, puis après transport en commun loin du soleil et de l'humidité. Bah, ce RER-là n'avait pas d'air clim. Et notre interminable trajet d'autobus nous a fait suer de toutes les parties de notre corps. Collés les uns aux autres, à avancer à pas de tortue en pleine heure de pointe. (C'est qu'on ne pouvait pas se procurer les billets achetés en ligne au Louvre directement... Il fallait donc partir tôt pour que ça vaille la peine.)
On est donc arrivés au Louvre complètement brûlées. On "spottait" les grillages au sol qui soufflaient de l'air climatisée en faisant semblant de s'intéresser aux pots égyptiens à proximité... J'ai suivi Mel dans les dédales du musée, mi-zombie, mi-Sophie, en me demandant pourquoi tous ces gens se déplaçaient en masse ici pour prendre quelques selfies devant des peintures célèbres. Tous ces touristes étaient donc passionnés d'art? J'en doutais fortement. Nous avions presque trois heures devant nous, nous sommes restées là deux heures, trop épuisés. Les fous rires venaient aisément, la fatigue aidant.

Bref, je ne sais trop quoi penser de cette visite tardive... Les nocturnes sont à oublier, je crois. Et vive les billets coupe-file achetés sur le net. Sinon, c'est un musée magnifique (côté architecture), mais deux heures, j'en avais assez. Une visite guidée aurait sans doute pu rendre le tout plus stimulant. (Ah et oui, nous avons Mona Lisa.)