Encore une fois, nous n'avions aucune attente envers cette ville, capitale de la Slovaquie, à environ 60 km de Vienne. Pour être complètement honnête, les listes de sites à voir, publiés sur le net, me laissaient plutôt penser que nous nous ennuyerions... Certes, il vaut mieux ne pas lui réserver 3-4 nuits, mais la vieille ville vaut le détour. Même si c'est un aller-retour.

En arrivant à Bratislava, nous avons pris le bus 93 qui devaient nous apporter au centre historique à partir de la gare. (Côté plutôt chouette, 16 euros l'aller-retour et 24 h de transport en commun gratuit avec notre billet!) Nous avons vu le centre historique se dessiner peu à peu, surplombé par son château, mais voulant être gourmandes et éviter de trop marcher, nous avons choisi de débarquer à la station suivante... Erreur. Et voilà que l'autobus file vers un chemin principal, où il n'y a même plus de trottoir. Et le château qui s'éloigne derrière nous. Avec du recul, l'événement semble anodin. Mais la panique me gagne assez vite. Il est presque 11h, nous ne sommes là qu'une journée, la perte de temps n'est pas vraiment une option. Dès l'arrêt suivant, je préviens ma mère que nous descendons. Le défi suivant aura été de trouver une façon sécuritaire de traverser les quatre voies pour reprendre le bus de l'autre côté. Ce que nous fimes après un peu de questionnements.

Deuxième étape : trouver comment accéder au château. Et ensuite trouver qu'il fait très chaud (33?) pour monter cette rue. Finalement, acheter une banane (que ça!) parce que ma mère commençait à avoir faim. Et finir notre ascension. Château un peu décevant. Une reconstitution. Ça sent presque la peinture fraiche. Petite expo intéressante sur la Première guerre mondiale, mais ce n'était pas vraiment le but de notre visite. Puis, jolie vue, mais le Danube ne m'impressionne plus après notre croisière...

Dîner dans un resto bio avec un serveur qui semble peu pressé à servir les clients qui ne parlent pas sa langue.
Une cliente parle slovaque à ma mère. Celle-ci lui répond "No Deutsch, English." La dame lui baraguine autre chose, un sourire aux lèvres. Ça finissait par "Deutsch." Et moi de rappeler à ma mère qu'ici les gens ne parlent pas allemand, mais bien slovaque. La dame avait dû comprendre qu'elle parlait soit allemand ou anglais. Devant l'incompréhension générale face à sa deuxième réplique, la femme s'est tue. No English de son bord faut croire.

Bref, de retour à Bratislava, nous avons erré dans la vieille ville et avons été totalement séduite. C'est ce que je vous recommande. Tout vaut une photo ou presque. Et si vous avez la chance de voir l'église bleue, envoyez-nous des photos. Y faisait trop chaud pour qu'on la cherche. (Ah et ne vous laissez pas tenter par les balades de train guidé... C'est 30 minutes qui se font très bien à pied et 10 euros de plus dans vos poches.)

Retour à la gare de train. Trajet infernal d'autobus de ville jusqu'à la gare. Chaleur accablante. Tout le monde semble endormi. Quand on arrive là-bas : 16h40. Notre train pour retourner à Vienne part à 16h43. Ma mère propose qu'on essaie de l'attraper. Arrivées sur le quai (le plus éloigné évidemment), le train se met en mouvement (presque au ralenti) et s'éloigne lentement. Oui, ils sont à l'heure leur train. Une fille nous fait des "bye bye" par l'une des fenêtres du train. Charmante attention.

On se paye une petite bouffe en attendant l'autre train. 4 euros pour un jus, une bière et une frite. Ça se prend bien.